Depuis le 17 octobre, la Guadeloupe fait face à des coupures de courant fréquentes en raison d’une grève lancée par les employés de l’entreprise EDF-PEI, fournisseur d’électricité de l’île. Le mouvement social, déclenché le 15 septembre, revendique des augmentations salariales et des améliorations des conditions de travail. Cette grève a notamment entraîné des coupures pour des dizaines de milliers d’habitants, affectant 73 000 clients dans 20 des 32 communes de l’archipel, dont certaines des plus densément peuplées telles que Les Abymes, Baie-Mahault et Le Gosier.
En réponse aux perturbations de plus en plus visibles, les autorités locales ont déployé un dispositif de sécurité renforcé dans plusieurs zones clés de l’île, mesures qui devraient rester en vigueur jusqu’au début du mois de novembre. La situation est suivie de près, car les tensions autour de la grève se sont accrues après plusieurs tentatives infructueuses de négociations entre les syndicats et la direction, les travailleurs ayant jusqu’à présent rejeté les propositions d’accords émanant des dirigeants et des autorités locales.
Cette situation souligne également un climat social plus tendu en Guadeloupe, où la sécurité publique reste une priorité pour les autorités en raison de la recrudescence des crimes violents et de l’augmentation des délits impliquant les jeunes dans certains quartiers urbains depuis le début de l’année. Les résidents et les visiteurs sont donc invités à faire preuve de prudence, surtout dans les zones touchées par les coupures d’électricité qui augmentent les risques d’incidents de sécurité, notamment au niveau de la circulation et des systèmes de surveillance.
