En Argentine, les fonctionnaires mèneront une grève nationale de 36 heures du 29 au 30 octobre pour contester les réformes économiques imposées par le président Javier Milei. Cette mobilisation, orchestrée par de puissants syndicats, se dresse contre des mesures d’austérité sévères, notamment des réductions des dépenses publiques, des tentatives de privatisation des entreprises d’État, et des restrictions aux droits des travailleurs. Le président Milei, qui justifie ces actions comme essentielles pour contrer l’inflation et le déficit croissant de l’Argentine, s’est rapidement heurté à l’opposition de nombreux travailleurs et représentants syndicaux.
Les services publics risquent d’être fortement perturbés dans tout le pays, notamment dans les transports, les écoles et divers services administratifs. Cette grève s’inscrit dans une série de protestations de grande ampleur contre les réformes de Milei, qui sont devenues un sujet de débat public important. Avec une inflation annuelle dépassant les 200%, les syndicats dénoncent un impact particulièrement lourd sur les travailleurs et leurs conditions de vie.
Des manifestations de soutien sont également prévues dans les communautés argentines à l’étranger, notamment à New York et Madrid. Malgré les négociations en cours entre le gouvernement et les syndicats, la situation reste tendue alors que Milei maintient son cap vers une transformation radicale de l’économie argentine.
