Les autorités ont renforcé la sécurité autour du parc Uhuru et du quartier central des affaires (CBD) à Nairobi, à la suite de l’arrestation de l’activiste des droits humains Hussein Khalid lors d’une manifestation le 20 octobre. Cet événement s’est produit lors d’une marche commémorant les 61 personnes tuées lors des manifestations anti-gouvernementales de juin et juillet de cette année. Des affrontements ont éclaté entre les manifestants et les forces de l’ordre, alimentant les tensions déjà présentes en raison des revendications populaires contre la mauvaise gouvernance et la corruption.
Pour répondre à ces manifestations croissantes, les autorités ont pris des mesures préventives en augmentant la présence policière dans le CBD. Des barricades ont été érigées et des contrôles aléatoires sont menés dans les zones sensibles. Les manifestations entraînent aussi des perturbations dans les transports et pourraient affecter les activités commerciales. Des affrontements sporadiques entre les manifestants et les forces de l’ordre restent possibles en raison des tensions persistantes.
Ces précautions sont en réponse aux manifestations récurrentes et aux violences passées, qui ont déjà fait de nombreuses victimes. La situation continue d’être surveillée de près, tant par les autorités locales que par les observateurs internationaux.
