À Athènes, les pompiers et les militants pour la santé mentale organisent deux jours de mobilisation les 31 octobre et 1er novembre, visant à attirer l’attention sur les défis persistants auxquels ils sont confrontés en Grèce. Ces manifestations, prévues dans le centre de la capitale, notamment sur la place Syntagma, devraient rassembler de nombreux participants et entraîner des perturbations importantes dans les transports et la circulation.
Les pompiers dénoncent un manque criant de moyens matériels et humains, soulignant des conditions de travail difficiles et des ressources insuffisantes pour faire face aux incendies fréquents et aux situations d’urgence dans tout le pays. Ils demandent davantage de financements et de soutien logistique pour pouvoir assurer efficacement leurs missions.
Les professionnels et militants de la santé mentale se mobilisent, quant à eux, pour réclamer un meilleur soutien au secteur. Avec l’augmentation des besoins en services de santé mentale en Grèce, ils soulignent l’importance d’un financement accru et de conditions de travail plus sûres et stables. Selon les représentants du secteur, les infrastructures actuelles ne permettent pas de répondre adéquatement à la demande croissante, exacerbée par les effets de la crise économique et de la pandémie.
Cette mobilisation survient dans un contexte de tensions sociales croissantes en Grèce, où les syndicats de divers secteurs de la fonction publique manifestent régulièrement pour de meilleures conditions de travail. Le gouvernement grec, quant à lui, est appelé à répondre aux demandes croissantes pour éviter que ces mouvements sociaux ne gagnent encore en intensité.
Des mesures de sécurité renforcées seront mises en place dans le centre d’Athènes, et les résidents ainsi que les visiteurs sont invités à prévoir des retards et à éviter les zones concernées.